mercoledì 27 febbraio 2013

Benoît XVI : pape humble et courageux



Benoit XVI parle aux pèlerins de langue française:

Chers frères et sœurs,
En ce moment, je voudrais surtout rendre grâce à Dieu qui guide et fait grandir l’Église, qui sème sa Parole et nourrit ainsi la foi de son peuple. Je remercie toutes les personnes qui, avec générosité, m’ont aidé et m’ont été proches durant mon pontificat.
Ces derniers mois, j’ai senti que mes forces avaient diminué et j’ai demandé à Dieu de m’éclairer pour prendre la juste décision pour le bien de l’Église. Je vous remercie pour le respect et la compréhension avec lesquels vous l’avez accueillie.
Je continuerai à accompagner le chemin de l’Église par la prière et la réflexion. En cette Année de la foi, je vous invite à renouveler votre ferme confiance dans le Seigneur et à vous sentir aimés de Dieu qui nous a montré son amour infini. Il guide et soutient toujours son Église.
Ne perdons jamais de vue cette vision de foi ! Que votre cœur soit rempli de la joyeuse certitude que le Seigneur est proche de nous et qu’il nous accompagne de son amour !
Je vous salue cordialement chers pèlerins de langue française, en particulier les personnes venant de France, de Belgique et des pays francophones qui ont voulu m’accompagner en étant présentes ici ou par la radio et la télévision.
Je vous demande de vous souvenir de moi devant Dieu et de prier pour les Cardinaux appelés à élire un nouveau Successeur de l’Apôtre Pierre. Priez aussi pour que le Seigneur l’accompagne de la lumière et de la force de son Esprit ! Que Dieu vous bénisse ! Merci ». 

Texte de sa dernière audience :

«Comme l’apôtre Paul dans le texte biblique que nous avons entendu, je voudrais remercier tout particulièrement Dieu qui guide et fait grandir l’Église, qui sème sa parole et donc nourrit la foi de son peuple.
En ce moment, mon cœur s’élargit à toute l’Eglise à travers le monde, et je remercie Dieu pour toutes ces «nouvelles» qu’en ces années de ministère pétrinien j’ai pu recevoir au sujet de la foi dans le Seigneur Jésus-Christ, au sujet de l’amour qui circule dans le corps de l’Eglise et le fait vivre dans l’amour, et dans l’espérance qui nous ouvre et nous dirige vers la plénitude de la vie, vers la patrie céleste.
Je sens le besoin de tous vous porter dans ma prière, dans un présent qui est celui de Dieu, où je place chaque rencontre, chaque voyage, chaque visite pastorale. Tout et tous, je vous réunis dans la prière et vous confie à Dieu : pour que nous ayons la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, et pour que nous puissions nous comporter d’une manière digne de Lui et de son amour, en portant du fruit dans toutes nos bonnes actions (cf. Col 1, 0,9 à 10). 

Benoît XVI se dit confiant pour le futur de l’Eglise

En ce moment, se trouve en moi une confiance immense, parce que je sais, nous le savons tous, que la parole de vérité de l’Evangile représente la puissance de l’Église, c’est sa vie. L’Évangile purifie et renouvelle, porte du fruit, partout où la communauté des croyants entend et accueille la grâce de Dieu dans la vérité et vit dans la charité. C’est ma conviction, c’est ce qui fait ma joie. Lorsque, le 19 Avril il y a presque huit ans, j’ai accepté d’assumer le ministère pétrinien, j’ai toujours cette certitude qui m’a toujours accompagné.
A ce moment-là, comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, les paroles qui ont résonné dans mon cœur ont été : Seigneur, que demandes-tu? C ‘est une énorme charge que tu déposes sur mes épaules, mais si tu me le demandes, sur ta parole je vais lancer les filets, certain que tu me guideras. Et le Seigneur m’a vraiment guidé, je pouvais sentir sa présence chaque jour.
Ce fut un bout de chemin de l’Eglise qui a comporté des moments de joie et de lumière, mais aussi des moments difficiles ; je me suis comme Saint-Pierre et les Apôtres dans la barque sur le lac de Galilée ; le Seigneur nous a donné de nombreux jours de soleil et de brise légère, jours où la pêche fut abondante ; et il y eut aussi des moments où les eaux étaient agitées et le vent contraire, comme dans toute l’histoire de l’Eglise et le Seigneur semblait dormir.
La barque de l’Eglise n’est pas la mienne, la nôtre, mais celle de Dieu. Mais j’ai toujours su que dans cette barque se trouve le Seigneur et j’ai toujours su que la barque de l’Eglise n’est pas la mienne, n’est pas la nôtre, mais sa barque, et qu’il ne la laisse pas couler. C’est lui qui la conduit, certainement aussi à travers les hommes il a choisis, parce que c’est ainsi qu’il l’a voulu. Ce fut et c’est toujours pour moi une certitude que rien ne peut ternir. Et c’est pourquoi, aujourd’hui, mon cœur est rempli de gratitude envers Dieu parce qu’il n’a jamais fait manquer à l’Église tout entière, ni à moi, sa consolation, sa lumière, son amour.
Nous sommes dans l’Année de la Foi, que j’ai voulu pour renforcer notre foi en Dieu dans un contexte qui semble le mettre de plus en plus en second plan. Je voudrais tous vous inviter à renouveler la confiance solide dans le Seigneur, à vous confier comme des enfants dans les bras de Dieu, certains que ces bras nous soutiennent toujours et sont ce qui nous permet de marcher tous les jours, même dans la difficulté. Je voudrais que chacun puisse se sentir aimé par ce Dieu qui nous a donné son Fils et nous a montré son amour sans limites.
Je voudrais que chacun puisse ressentir la joie d’être chrétien. Dans une belle prière à réciter quotidiennement le matin, on dit : «Je t’adore, mon Dieu, Je t’aime de tout mon cœur. Je te remercie de m’avoir créé, fait chrétien ». Oui, nous sommes heureux pour le don de la foi ; c’est le bien le plus précieux, que personne ne peut nous enlever! Remercions Dieu pour cela tous les jours, par la prière et par une vie chrétienne cohérente. Dieu nous aime, mais attend que nous l’aimions!

Benoît XVI remercie tous ceux qui l’ont aidé, soutenu, aimé:

Mais ce n’est seulement Dieu que je tiens à remercier en ce moment. Un pape n’est pas seulement dans la manœuvre de la barque de Pierre, même si c’est sa responsabilité principale, et je ne me suis jamais senti seul en portant la joie et le poids du ministère pétrinien ; le Seigneur m’a entouré de beaucoup de personnes qui, avec générosité et d’amour pour Dieu et pour l’Église, m’ont aidé et entouré.
Tout d’abord vous, chers Frères Cardinaux: votre sagesse, vos conseils, votre amitié ont été précieux pour moi ; je remercie mes collaborateurs, à commencer par mon Secrétaire d’Etat qui m’a accompagné fidèlement au fil des ans ; la secrétairerie d’État et l’ensemble de la Curie romaine, ainsi que tous ceux qui, dans divers domaines, sont au service du Saint-Siège: ce sont de nombreux visages qui ne sont pas connus, restent dans l’ombre, mais dans le silence, dans leur travail quotidien, dans un esprit de foi et d’humilité ils ont représenté pour moi un soutien sûr et fiable. Une pensée spéciale à l’Église de Rome, mon diocèse!
Je ne peux pas oublier mes frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce, les personnes consacrées et tout le peuple de Dieu : dans les visites pastorales, les rencontres, au cours des audiences, les voyages, j’ai toujours reçu beaucoup d’attention et d’affection profonde, mais moi aussi je vous ai tous aimés, sans exception, avec cet amour pastoral qui est le cœur de chaque Pasteur, en particulier l’évêque de Rome, Successeur de l’Apôtre Pierre. Chaque jour, j’ai porté chacun de vous dans ma prière, avec le cœur d’un père ». 



Benedetto XVI : une scelta umile e coraggiosa





Il discorso di Benedetto XVI
Il testo integrale del discorso che Benedetto XVI ha rivolto ai fedeli nella sua ultima udienza generale in Piazza San Pietro il 27 febbraio 2013.

Vi ringrazio di essere venuti così numerosi a quest’ultima Udienza generale del mio pontificato. Come l’apostolo Paolo nel testo biblico che abbiamo ascoltato, anch’io sento nel mio cuore di dover soprattutto ringraziare Dio, che guida e fa crescere la Chiesa, che semina la sua Parola e così alimenta la fede nel suo Popolo.
In questo momento il mio animo si allarga per di abbracciare tutta la Chiesa sparsa nel mondo; e rendo grazie a Dio per le «notizie» che in questi anni del ministero petrino ho potuto ricevere circa la fede nel Signore Gesù Cristo, e della carità che circola nel Corpo della Chiesa e lo fa vivere nell’amore, e della speranza che ci apre e ci orienta verso la vita in pienezza, verso la patria del Cielo. Sento di portare tutti nella preghiera, in un presente che è quello di Dio, dove raccolgo ogni incontro, ogni viaggio, ogni visita pastorale. Tutto e tutti raccolgo nella preghiera per affidarli al Signore: perché abbiamo piena conoscenza della sua volontà, con ogni sapienza e intelligenza spirituale, e perché possiamo comportarci in maniera degna di Lui, del suo amore, portando frutto in ogni opera buona (cfr Col 1,9-10). In questo momento, c’è in me una grande fiducia, perché so, sappiamo tutti noi, che la Parola di verità del Vangelo è la forza della Chiesa, è la sua vita. Il Vangelo purifica e rinnova, porta frutto, dovunque la comunità dei credenti lo ascolta e accoglie la grazia di Dio nella verità e vive nella carità. Questa è la mia fiducia, questa è la mia gioia. Quando, il 19 aprile di quasi otto anni fa, ho accettato di assumere il ministero petrino, ho avuto ferma questa certezza che mi ha sempre accompagnato. In quel momento, come ho già espresso più volte, le parole che sono risuonate nel mio cuore sono state: Signore, che cosa mi chiedi? E’ un peso grande quello che mi poni sulle spalle, ma se Tu me lo chiedi, sulla tua parola getterò le reti, sicuro che Tu mi guiderai. E il Signore mi ha veramente guidato, mi è stato vicino, ho potuto percepire quotidianamente la sua presenza. E’ stato un tratto di cammino della Chiesa che ha avuto momenti di gioia ed di luce, ma anche momenti non facili; mi sono sentito come san Pietro con gli Apostoli nella barca sul lago di Galilea: il Signore ci ha donato tanti giorni di sole e di brezza leggera, giorni in cui la pesca è stata abbondante; vi sono stati anche momenti in cui le acque erano agitate e il vento contrario, come in tutta la storia della Chiesa e il Signore sembrava dormire.  Ma ho sempre saputo che in quella barca c’è il Signore e ho sempre saputo che la barca della Chiesa non è mia, non è nostra, ma è sua e non la lascia affondare; è Lui che la conduce, certamente anche attraverso gli uomini che ha scelto, perché così ha voluto. Questa è stata ed è una certezza, che nulla può offuscare. Ed è per questo che oggi il mio cuore è colmo di ringraziamento a Dio perché non ha fatto mai mancare a tutta la Chiesa e anche a me la sua consolazione, la sua luce, il suo amore. Siamo nell’Anno della fede, che ho voluto per rafforzare proprio la nostra fede in Dio in un contesto che sembra metterlo sempre più in secondo piano. Vorrei invitare tutti a rinnovare la ferma fiducia nel Signore, ad affidarci come bambini nelle braccia di Dio, certi che quelle braccia ci sostengono sempre e sono ciò che ci permette di camminare ogni giorno anche nella fatica. Vorrei che ognuno si sentisse amato da quel Dio che ha donato il suo Figlio per noi e che ci ha mostrato il suo amore senza confini. Vorrei che ognuno sentisse la gioia di essere cristiano. In una bella preghiera da recitarsi quotidianamente al mattino si dice: «Ti adoro, mio Dio, e ti amo con tutto il cuore. Ti ringrazio d’avermi creato e fatto cristiano…».
Sì, siamo contenti per il dono della fede; è il bene più prezioso, che nessuno ci può togliere! Ringraziamo il Signore di questo ogni giorno, con la preghiera e con una vita cristiana coerente. Dio ci ama, ma attende che anche noi lo amiamo! Ma non è solamente Dio che voglio ringraziare in questo momento. Un Papa non è solo nella guida della barca di Pietro, anche se è sua la prima responsabilità; e io non mi sono mai sentito solo nel portare la gioia e il peso del ministero petrino; il Signore mi ha messo accanto tante persone che, con generosità e amore a Dio e alla Chiesa, mi hanno aiutato e mi sono state vicine. Anzitutto voi, cari Fratelli Cardinali: la vostra saggezza, i vostri consigli, la vostra amicizia sono stati per me preziosi; i miei Collaboratori, ad iniziare dal mio Segretario di Stato che mi ha accompagnato con fedeltà in questi anni; la Segreteria di Stato e l’intera Curia Romana, come pure tutti coloro che, nei vari settori, prestano il loro servizio alla Santa Sede: sono tanti volti che non emergono, rimangono nell’ombra, ma proprio nel silenzio, nella dedizione quotidiana, con spirito di fede e umiltà sono stati per me un sostegno sicuro e affidabile. Un pensiero speciale alla Chiesa di Roma, la mia Diocesi! Non posso dimenticare i Fratelli nell’Episcopato e nel Presbiterato, le persone consacrate e l’intero Popolo di Dio: nelle visite pastorali, negli incontri, nelle udienze, nei viaggi, ho sempre percepito grande attenzione e profondo affetto; ma anch’io ho voluto bene a tutti e a ciascuno, senza distinzioni, con quella carità pastorale che è il cuore di ogni Pastore, soprattutto del Vescovo di Roma, del Successore dell’Apostolo Pietro. Ogni giorno ho portato ciascuno di voi nella mia preghiera, con il cuore di padre. Vorrei che il mio saluto e il mio ringraziamento giungessero poi a tutti: il cuore di un Papa si allarga al mondo intero. E vorrei esprimere la mia gratitudine al Corpo diplomatico presso la Santa Sede, che rende presente la grande famiglia delle Nazioni. Qui penso anche a tutti coloro che lavorano per una buona comunicazione e che ringrazio per il loro importante servizio. A questo punto vorrei ringraziare di vero cuore anche tutte le numerose persone in tutto il mondo che nelle ultime settimane mi hanno inviato segni commoventi di attenzione, di amicizia e di preghiera. Sì, il Papa non è mai solo, ora lo sperimento ancora una volta in un modo così grande che tocca il cuore. Il Papa appartiene a tutti e tantissime persone si sentono molto vicine a lui. E’ vero che ricevo lettere dai grandi del mondo – dai Capi di Stato, dai Capi religiosi, dai rappresentanti del mondo della cultura eccetera. Ma ricevo anche moltissime lettere da persone semplici che mi scrivono semplicemente dal loro cuore e mi fanno sentire il loro affetto, che nasce dall’essere insieme con Cristo Gesù, nella Chiesa. Queste persone non mi scrivono come si scrive ad esempio ad un principe o ad un grande che non si conosce. Mi scrivono come fratelli e sorelle o come figli e figlie, con il senso di un legame familiare molto affettuoso. Qui si può toccare con mano che cosa sia Chiesa – non un’organizzazione, non un’associazione per fini religiosi o umanitari, ma un corpo vivo, una comunione di fratelli e sorelle nel Corpo di Gesù Cristo, che ci unisce tutti. Sperimentare la Chiesa in questo modo e poter quasi poter toccare con le mani la forza della sua verità e del suo amore, è motivo di gioia, in un tempo in cui tanti parlano del suo declino. In questi ultimi mesi, ho sentito che le mie forze erano diminuite, e ho chiesto a Dio con insistenza, nella preghiera, di illuminarmi con la sua luce per farmi prendere la decisione più giusta non per il mio bene, ma per il bene della Chiesa. Ho fatto questo passo nella piena consapevolezza della sua gravità e anche novità, ma con una profonda serenità d’animo. Amare la Chiesa significa anche avere il coraggio di fare scelte difficili, sofferte, avendo sempre davanti il bene della Chiesa e non se stessi. Qui permettetemi di tornare ancora una volta al 19 aprile 2005. La gravità della decisione è stata proprio anche nel fatto che da quel momento in poi ero impegnato sempre e per sempre dal Signore. Sempre – chi assume il ministero petrino non ha più alcuna privacy.
Appartiene sempre e totalmente a tutti, a tutta la Chiesa. Alla sua vita viene, per così dire, totalmente tolta la dimensione privata. Ho potuto sperimentare, e lo sperimento precisamente ora, che uno riceve la vita proprio quando la dona. Prima ho detto che molte persone che amano il Signore amano anche il Successore di san Pietro e sono affezionate a lui; che il Papa ha veramente fratelli e sorelle, figli e figlie in tutto il mondo, e che si sente al sicuro nell’abbraccio della loro comunione; perché non appartiene più a se stesso, appartiene a tutti e tutti appartengono a lui. Il “sempre” è anche un “per sempre” - non c’è più un ritornare nel privato. La mia decisione di rinunciare all’esercizio attivo del ministero, non revoca questo. Non ritorno alla vita privata, a una vita di viaggi, incontri, ricevimenti, conferenze eccetera. Non abbandono la croce, ma resto in modo nuovo presso il Signore Crocifisso. Non porto più la potestà dell’officio per il governo della Chiesa, ma nel servizio della preghiera resto, per così dire, nel recinto di san Pietro. San Benedetto, il cui nome porto da Papa, mi sarà di grande esempio in questo. Egli ci ha mostrato la via per una vita, che, attiva o passiva, appartiene totalmente all’opera di Dio. Ringrazio tutti e ciascuno anche per il rispetto e la comprensione con cui avete accolto questa decisione così importante. Io continuerò ad accompagnare il cammino della Chiesa con la preghiera e la riflessione, con quella dedizione al Signore e alla sua Sposa che ho cercato di vivere fino ad ora ogni giorno e che voglio vivere sempre. Vi chiedo di ricordarmi davanti a Dio, e soprattutto di pregare per i Cardinali, chiamati ad un compito così rilevante, e per il nuovo Successore dell’Apostolo Pietro: il Signore lo accompagni con la luce e la forza del suo Spirito. Invochiamo la materna intercessione della Vergine Maria Madre di Dio e della Chiesa perché accompagni ciascuno di noi e l’intera comunità ecclesiale; a Lei ci affidiamo, con profonda fiducia. Cari amici! Dio guida la sua Chiesa, la sorregge sempre anche e soprattutto nei momenti difficili. Non perdiamo mai questa visione di fede, che è l’unica vera visione del cammino della Chiesa e del mondo. Nel nostro cuore, nel cuore di ciascuno di voi, ci sia sempre la gioiosa certezza che il Signore ci è accanto, non ci abbandona, ci è vicino e ci avvolge con il suo amore. Grazie!  

Benedetto XVI